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Flambée des cours La Confédération paysanne dit « stop à la spéculation sur l’alimentation »

La Confédération paysanne regrette la montée de la spéculation sur les cours agricoles depuis le début de la guerre en Ukraine. Elle demande aussi une meilleure régulation des marchés et l’arrêt des « agrocarburants ».

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Le 5 mai 2022, la Confédération paysanne a conduit une action « Stop à la spéculation sur les céréales » à La Défense devant le site « Cargill France ». Son objectif : « pointer du doigt les maux de la faim : spéculation, libre-échange et agrocarburants. »

 

Le syndicat agricole estime dans un communiqué de presse que « la guerre en Ukraine est une crise de marché, pas une crise de l’offre ». Et d’insister : « Les stocks existent ! D’un point de vue de la disponibilité physique, il n’y a pas aujourd’hui de pénurie. Pourtant, la spéculation et les règles libérales du commerce condamnent déjà des populations face à la flambée des cours. »

 

> À lire aussi : Prix alimentaires, le FMI s’inquiète des risques d’émeutes en Afrique (04/05/2022)

Monopole sur le commerce international

La Confédération paysanne dénonce le « monopole sur le commerce international de céréales » expliquant que « Archer Daniel Midlands, Bunge, Cargill et Louis Dreyfus détiennent plus de 75 % du marché mondial ».

 

« Cargill […] est emblématique du laisser-faire des États qui délèguent notre alimentation aux acteurs financiers et économiques dominants sur les marchés libéralisés mondialisés. Peu importe si cela crée un marché de la faim », dénonce-t-elle.

Régulation des marchés

L’organisation syndicale demande l’arrêt de la spéculation sur l’alimentation, tout comme la régulation des marchés, « via le contrôle des prix, la reconstitution de stocks publics, l’obligation de transparence des stocks agricoles, une protection économique des paysans et paysannes et des marchés intérieurs, et un contrôle des prix des biens essentiels… ».

 

Autre revendication : l’arrêt des « agrocarburants » que la Confédération paysanne accuse de contribuer à « la hausse des cours alimentaires et aux émeutes de la faim ».

 

 

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